La meilleure part

« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.

La meilleure part

Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. » Ces paroles de Jésus ont inspiré la trame de ce roman dans lequel Marthe et Marie sont deux femmes vivant à un siècle de distance. Marthe, notre contemporaine, divorcée et désoeuvrée. Marie, jeune couturière qui travaille dans les années vingt pour la maison de haute-couture de Madeleine Vionnet. Marthe fait la connaissance de Marie à travers son journal intime trouvé par hasard dans une vente aux enchères.
Dans son journal, Marie se montre enjouée et légère, habitée par une joie intime, comme un étonnement d’être, écrit-elle, et guidée par son ange gardien : Angélus Silésius. Au fil des pages, elle communique à Marthe une force de vie qui l’aide à renouer avec le plaisir des sens et la chaleur des sentiments. Le récit, animé par la quête et la transmission de cette mystérieuse « meilleure part », évoque les milieux de la haute-couture et de l’art, le travail et la condition sociale des petites mains, les fêtes luxueuses et la recherche spiritualiste de l’entre-deux guerres, l’émancipation des femmes pendant et après la guerre de 1914-1918. Un monde a basculé et, entre deux cataclysmes, il faut tellement vivre.

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